Réunion d’avancement du projet CATALPA :

vers des procédés plus efficaces pour capturer le CO2

Le projet ciblé CATALPA vise à explorer de nouvelles méthodes pour diminuer l’empreinte énergétique et carbone des procédés de capture de CO2.

Coordonné par Daniel Broseta de l’Université de Pau et des Pays de l’Adour, le projet a organisé sa réunion d’avancement le 12 mars 2024.

Les différentes actions de recherche amont travaillées dans le cadre de CATALPA ont pu être présentées à cette occasion.

CATALPA se focalise sur la conception de milieux séparatifs du CO2 et sur les procédés de leur régénération (désorption) contribuant à une réduction significative de la pénalité énergétique et l’empreinte carbone par rapport à des procédés classiques, que cela soit avec des amines (solvants classiques) ou des procédés DMX (amines démixantes, mises au point par IFPEN.).

Plusieurs projets de thèse passant au crible un certain nombre de milieux séparatifs pour le captage de CO2 ont été présentés à l’occasion de cette réunion : ceux-ci s’intéressent aux milieux poreux (carbone poreux activé issus de précurseurs biosourcés, carbones dopés, silices, milieux poreux hybrides), aux hydrates de gaz, aux solvants eutectiques commutables ou encore aux solvants précipitants. Différents travaux permettent également d’explorer des procédés de régénération faisant usage de l’électricité, par exemple par microondes ou électrodialyse. L’ambition de ces axes de recherche est la suivante : envisager l’utilisation d’un vecteur d’énergie décarbonée via l’électrification des procédés pour regénérer le solvant autrement que par un apport direct de chaleur, ou alors en utilisant une chaleur de basse qualité (<100°C) dans le cas des solvants commutables.

Des analyses technico-économiques sont également menées dans le cadre du projet, pour appréhender un certain nombre de paramètres (consommation en utilités, quantité et coûts des solvants, catalyseurs, pollutions directes et indirectes et besoins de traitement, concentration du CO2 en sortie, quantité de CO2 capté, coût d’évitement du CO2 etc.). Ces démarches doivent faciliter la mise en lumière des leviers de performance pour chaque solution, la définition de domaines d’évaluation pour situer les coûts d’évitement du CO2 et l’utilisation des résultats comme outils de communication auprès des industriels pour préparer la maturation technologique du procédé (au-delà d’un TRL 4).


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