Axe 4 – Stockage et valorisation du CO₂

Contexte

Le GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Evolution du Climat), dans son dernier rapport, a reconnu le stockage et la valorisation du CO2 capté au titre des outils stratégiques pour atteindre la neutralité carbone. Complémentaires aux indispensables mesures de sobriété et d’efficacité énergétique, ces deux solutions sont des voies distinctes mais complémentaires, chacune présentant des avantages et des services rendus différents. Le Captage et le Stockage du CO2 (CSC) permet de le séquestrer sur des temps longs. Le Captage et la Valorisation du CO2 (CVC) permet de produire des molécules carbonées, en substitution aux fossiles (carburants, molécules chimiques, matériaux), dans une dynamique d’économie circulaire, permettant d’alimenter des secteurs industriels où il est difficile de se passer des molécules carbonées (transport longue distance, plastiques, matériaux de construction…).

Projets ciblés

 COCCINELLE 
COCCINELLE 
Production de carbonate par biominéralisation
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 CARBONARA
CARBONARA
Production de polycarbonates
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 CARBIOCEM
CARBIOCEM
Ciment carbonatant par biominéralisation
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 POWER- CO2 
POWER- CO2 
Conversion du CO2 : Carburants et synthons chimiques
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 SESAME
SESAME
Enjeux sociétaux du stockage terrestre du CO2
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Pas d’actualités

Objets scientifiques

L’axe 4 du PEPR SPLEEN « Stockage et Valorisation du CO2 » porte sur ces deux moyens de gérer le CO2émis par l’industrie française, capté puis stocké ou transformé par différents procédés.

Concernant la voie « stockage du CO2 » ou CSC, de précédents travaux ont montré qu’en dépit d’avancées technologiques et d’une expérience menée à terme (pilote sur le site industriel de Lacq, Pyrénées-Atlantiques), le stockage géologique à terre reste, en France, confiné dans des arènes d’experts, ce qui ne permet pas sa mise en débat public ni la définition d’une véritable stratégie industrielle. Le projet ciblé SESAME « Trajectoire socio-technique pour le stockage géologique terrestre de CO2 en France » a pour objectif d’aborder les conditions d’une mise en débat du CSC à différentes échelles et impliquant différents acteurs (les politiques, les administrations, les industriels et les populations), puis d’élaborer une feuille de route de l’implémentation du CSC en France, en considérant les attentes des différentes parties prenantes sur le sujet. 

Concernant la voie « valorisation du CO2 » ou CVC, l’enjeu est de poser les jalons de nouvelles voies de son utilisation, basées sur des conversions chimiques peu, voire non-consommatrices d’énergies fossiles. Pour ce faire, le projet ciblé POWER- CO2 « Propulser la conversion du CO2 en e-carburants, carburants solaires et synthons chimiques via des énergies renouvelables au-delà de l’état de l’art » a pour objectifs de transformer le CO2 en carburants ou synthons chimiques :

Enfin, un appel à projets ouvert fin 2023 et intitulé « Matériaux, polymères et carbonates à partir de CO2 » proposera d’investiguer la conversion chimique et biologique du CO2 en matériaux ou composés dans lesquels la molécule est stocké de manière pérenne.