Décarbonation des zones industrielles

Projet ACT-4IE

 A systemiC and Territorial approach to decarbonize activity areas with industrial ecology

Le projet ACT-4-IE propose d’implémenter une approche systémique pour évaluer, diagnostiquer et optimiser les zones industrielles pour les transformer en des territoires agiles, à faible impact carbone, alors qu’elles sont généralement gérées sans prendre en compte l’environnement urbain et industriel qui les entoure. Ce projet ambitionne de développer des méthodes et outils visant à favoriser un management intégré et circulaire de flux à l’échelle d’un territoire, pour alimenter les interactions locales. Cela doit inclure la diversité des parties prenantes, leur diversité de points de vue et d’objectifs (coût, impact environnemental) avec un focus sur les émissions de CO₂ et la durabilité. 

Des catégories variées de flux (matériaux, déchets, énergies, données et informations) et services doivent être entrecroisées à différentes échelles à la fois au sein des parcs éco-industriels et avec les liens des réseaux externes d’eau/ressources/énergie. Des indicateurs de performances nécessitent d’être clairement définis pour évaluer les impacts de solutions optimales pour aider les preneurs de décisions à l’échelle territoriale. A la lumière des systèmes de cyberphysique, les réseaux d’échange de ressources doivent être adaptables, sécurisés, et intégrés dans une dynamique environnementale. 

La méthodologie doit considérer les aspects multi-niveaux (niveaux de détails, data management) et la variété de dynamiques temporelles dans des sous-systèmes ainsi que le temps de calcul requis. Les défis scientifiques de la proposition reposent essentiellement sur la combinaison de formalisme de modélisation et d’optimisation de méthodes adaptées pour du multi-niveaux, des acteurs et critères multiples d’enjeux pour aller vers la transformation de l’industrie. 

Durée de six ans – Budget de 1,44M€ 

Ecologie industrielle et territoriale (ITE, industrial and territorial ecology) comme vecteur de transformation de la décarbonation des industries et de leur durabilité. L’implémentation de l’ITE sur des parc éco-industriels (EIP, eco-industrial parks) est souvent limitée à des hubs dédiés, zones industrielles ou maritimes. Pourtant, d’autres espaces intérieurs pourraient contribuer à favoriser le management circulaire de flux et services au sein des parcs éco-industriels ainsi que l’intégration à l’aide de nœuds et réseaux externes de ressources, d’eau et d’énergie. 

Benchmark – identification de plusieurs plateformes numériques, développement d’outils classiques d’optimisation pour optimiser les flux d’énergies dans les industries. 

Ensuite, aller plus loin à l’aide de stratégies multi échelle, multi acteurs, multicritères pour modeler, optimiser et opérer l’aide à la décision des acteurs afin de surmonter des possibles conflits d’objectifs, réconcilier des échelles temporelles et spatiales, équilibré le management centralisé et décentralisé, prendre en compte la flexibilité des données et les incertitudes à l’étape du design, faire face aux systèmes énergétiques multi-carrières et multi-location et aux autres réseaux de ressources. 

Cadre de diagnostic et d’évaluation – mise en place de systèmes et de réseaux – analyse du modèle de performance – méthodologie 4IE 

Résultats attendus : définition de Key Performance Indicators (KPI) pour évaluer la transformation d’un site industriel : diagnostic et phase d’évaluation de l’intégration territoriale (TRL 4), formulation mathématique et problématisation à partir de la définition d’une superstructure compatible avec différentes méthodes d’optimisation ; analyse de performance des méthodes développées dans le projet à partir d’études de cas, méthodologie multicritères, multi-acteurs et multi-objectifs et outils d’accompagnement ou évaluer, optimiser et contrôler les synergies territoriales. 

Aboutir à une méthodologie pour transformer les industries pour faire décroître les émissions de CO₂ vers le minimum.

Le consortium

Laboratoire de Génie Chimique LGC (CNRS, INP Toulouse, Université Toulouse 3 Paul Sabatier), Laboratoire GEPEA (CNRS, IMT Atlantique, Université de Nantes, Oniris), Laboratoire G2ELAB (CNRS, Grenoble INP, Université de Grenoble Alpes), Laboratoire LORIA (CNRS, Université de Lorraine, INRIA, Centrale Supélec), IFPEN.

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